Tweekers' Blog

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Installer Windows sans écraser Grub

Un des gros inconvénients de Windows est son incapacité a prendre en compte les installations de Linux présentes sur la machine. En effet, toutes les versions de Windows écrasent les gestionnaires de démarrage présent sur le disque de boot, ce qui implique qu'il faudra réinstaller Grub a l'aide d'un Live CD.
Il existe cependant une solution très simple pour mettre en place facilement un dual boot et dont la seule condition est d'installer Windows sur un disque physique différent de celui qui contient Grub.
Avant l'installation, allez dans votre BIOS pour changer l'ordre de priorité des disques dur et mettez le disque qui va accueillir Windows en premier, de cette façon Grub restera a l'abris.
Installez Windows normalement sans se soucier des autres systèmes présents.
Une fois l'installation terminée, retournez dans le BIOS et rétablissez l'ordre de démarrage de façon a retrouver Grub et vos systèmes Linux.
Démarrez votre système principal et ouvrez le fichier /boot/grub/menu.lst avec des droits administrateur.
Rajoutez a la fin du fichier les lignes suivantes :

title		Windows XP
root		(hd1,0)
savedefault
makeactive
map		(hd0) (hd1)
map		(hd1) (hd0)
chainloader	+1

Testez votre dual boot, si Windows ne démarre pas, revenez sur Linux et jouez sur les numéros de disque (remplacez hd1 par hd2 ou hd3). Au pire si cela ne fonctionne pas vous pourrez toujours démarrer Windows en répétant l'opération effectuée sur le BIOS.
Notez que cette manipulation peut aussi s'avérer utile pour les distributions Linux un peu trop brutales qui ne tiennent pas compte de la configuration Grub déja présente.

Left 4 Dead sur Linux : La rumeur qui parcours la toile

Ces derniers temps, le site d'actualités Phoronix fait beaucoup parler de lui, souvent pour de bonnes raisons. Les benchmarks publiés avec l'aide de leur outil Phoronix Test Suite ont donné aux lecteurs une vision claire et précise des performances des systèmes Linux.
Après quelques années passées dans la pénombre, cette fin d'année est vraiment pour le webzine un formidable bond en avant et se retrouve propulsé comme site de référence pour tout ce qui touche le hardware et le benchmarking sur Linux.
Un autre domaine sur lequel Phoronix est très présent est celui du jeu vidéo avec toutefois une actualité assez maigre compte tenu du nombre de sorties vidéoludiques sur notre système.
Dernièrement une news de Phoronix a fait beaucoup de bruit : la confirmation de Steam sur Linux. Cette actualité a été reprise par énormément de blogs et de sites, y compris l'estimable Ars Technica.
Si l'information a tellement circulé c'est qu'elle fait énormément plaisir, et de nombreux joueurs n'attendent que le portage de Steam et le moteur Source pour passer totalement sur Linux.

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Benchmark de UT2004 : Ubuntu 8.10 vs Windows 7 vs Arch Linux

Les benchmarks de Phoronix font de plus en plus parler d'eux ces derniers temps, avec dernièrement un match de Fedora 10 contre Ubuntu 8.10 (un beau match nul).
Mais s'il y a un reproche que je ferais a Phoronix c'est celui de ne pas inclure les systèmes Windows dans ses tests ni d'utiliser des distributions réputées comme rapides. Bref, l'idée de départ est de porter PTS sous Windows (autant que possible car tout les programmes du benchmarks ne sont pas présents sur Win) et donc voila un premier résultat qui met face à face :

  • Ubuntu 8.10
  • ArchLinux
  • Windows 7 pre-beta

Je regrette juste de ne pas avoir fait de tests sur Windows XP mais malheureusement il n'est pas installé sur ma machine.
Le benchmark lancé était UT2004 en 1024x768 avec les réglages de PTS 1.4 c'est a dire les paramètres :
as-convoy?spectatoronly=1?numbots=8?quickstart=1?attractcam=1 -benchmark -seconds=120 -nosound
Et voila les résultats : (cliquez dessus pour agrandir)
Donc première surprise, ce sont les détracteurs d'Ubuntu qui peuvent se la fermer, avec un gros vainqueur du coté d'Intrepid Ibex. Archlinux est réputé pour être une distribution beaucoup plus rapide qu'Ubuntu, qui serait sensé se trainer comme un veau. Nous voyons bien qu'ici que lorsque l'ont sort les chiffre, la réalité est toute autre. J'ai toujours douté de la crédibilité des détracteurs d'Ubuntu, sans pour autant refuser de les croire. Cependant il faut avouer qu'ici, rien ne permet de leur donner raison. Attention toutefois a ne pas tirer de conclusions hâtives car c'est un test unique et seuls des benchmarks supplémentaires peuvent confirmer ces résultats.
Deuxième surprise, c'est la faible performance de Windows 7 pour UT2004 qui traditionnellement tourne mieux sur Windows que sur Linux, ce qui est moins surprenant en revanche c'est la performance moindre en OpenGL par rapport a Direct3D (J'avais déjà constaté une baisse de performances de l'OpenGL avec Vista).
Troisième point remarquable et un autre mythe qui se brise, c'est le faible impact de Compiz Fusion sur les résultats : moins d'une image par seconde. La aussi, d'avantages de tests seraient nécessaires pour confirmer cela mais personnellement je ne coupe que rarement Compiz pour jouer depuis longtemps ...

NAS Synology DS107+ : Linux friendly !

Avoir un serveur domestique peut être très pratique, ce n'est pas sans inconvénient. Le premier est le bruit, surtout dans un petit appartement ou le serveur sera toujours suffisamment prêt du lit pour être entendu la nuit. La seconde est la consommation électrique causée par la machine fonctionnant en permanence. Je n'ai pas encore chiffré ça mais on le sent passer lorsqu'on reçoit la facture EDF.
Pour ces raisons, j'ai décidé d'investir dans un NAS (Network Attached Storage), qui est grosso modo un disque dur externe que l'on branche sur son résau au lieu de le brancher en USB.
Enfin cette description était valable il y a quelques années car aujourd'hui les NAS offrent beaucoup plus de possibilités. Mon choix s'est porté sur le Synology DS107+, version boostée du DS107 avec un processeur ARM à la place du PowerPC, et 128Mo de RAM. Choix que je ne regrette pas du tout car j'aurais été frustré d'avoir une machine moins puissante, finalement les 40 € de différence se justifient totalement.
Sur le papier, la machine est assez alléchante : en plus de la fonction de base de partage réseau (Samba), le boitier offre un serveur FTP, un serveur web, une fonction de backup sur disque USB, le téléchargement Bittorent, la prise en charge d'imprimantes USB, de caméra de surveillance IP et quelques autres bonus. Malheureusement aucun support Linux n'est indiqué mais en surfant sur le web je vois que différents utilisateurs Linux utilisent des NAS de ce type. Tant pis si je dois utiliser Samba au lieu de NFS ...
Je commande donc le boitier avec un disque SATA III d'un petit Téra-Octet chez mon ancien employeur LDLC.fr. Le colis arrive très rapidement (commandé le vendredi, reçu le lundi) et il s'avère que dans la réalité le boitier est ... bien meilleur que sur le papier !
L'installeur fourni est uniquement pour Windows (une version MacOSX existe aussi) mais il est 100% compatible avec Wine ! Un double clic sur l'icone de Setup et tout se déroule sans problème, aucune complication supplémentaire par rapport a Windows.
Ensuite je me rends compte que toute les fonctionnalités n'étaient pas forcément affichées en boutique : le partage des fichiers peut aussi se faire avec NFS (yay !), le serveur Web gère les sous domaines et https ! On peut aussi télécharger sur emule (bon ok, emule c'est devenu de la merde) en plus de bittorent. Et last but not least ... il y a un accès ssh au NAS, en root s'il vous plait.
Avec un accès ssh, cela ouvre beaucoup de possibilités mais ce n'est pas encore fini ! Le Synology propose aussi le téléchargement de logiciels par un gestionnaire de paquets (ipkg) et une importante communauté offre de nombreux logiciels, ce qui fait que je peut retrouver mon serveur SVN.
Il est agréable de voir qu'il existe encore en 2008 des constructeurs qui proposent du matériel ouvert, adaptable a tout les besoins, et qui ne prends pas ses utilisateurs pour des crétins. Et oui, le code source est en GPL et il est disponible sur le site du constructeur.

Phoronix Test Suite : Le benchmarking sur Linux

Phoronix est un webzine anglophone traitant de l'actualité hardware mais sur Linux. On y trouve aussi bien des articles sur les dernières cartes graphiques que sur les dernières distributions et les jeux vidéo. C'est a ma connaissance le seul site disposant d'un information aussi complète sur le matériel compatible Linux, le plaçant d'emblée comme une référence incontournable. (Et je conseille fortement de s'abonner au flux rss ).
Comme tout site testant du matériel, les articles vont contenir de nombreux benchmarks, permettant d'évaluer les performances du hardware ou du software. Si les outils de benchmark sont nombreux sur Windows on ne peut pas en dire autant pour Linux. Ca ne signifie pas qu'il est impossible de mesurer les performances logicielles sur Linux, mais juste qu'il est plus compliqué d'obtenir des résultats pouvant être présentés dans un article.
Phoronix s'est servi de son expérience de 4 ans dans le benchmarking pour nous offrir un outil très complet : Phoronix Test Suite ou PTS en abrégé.
J'ai suivi depuis le lancement de ce programme les évolutions et les mises a jours sans pour autant tenter son installation, puis avec l'annonce de Phoronix sur la dégradation des performances d'Ubuntu au fil des versions, je me suis dit qu'il serait bien de constater ça par soi même. En effet, s'il y a un reproche qui est fait à Ubuntu par les utilisateurs expérimentés c'est sa prétendue lourdeur et ici Phoronix le démontre par des chiffres. Les benchmarks sont le seul argument recevable quand il s'agit de discuter de la rapidité d'une distribution et malheureusement ils sont trop souvent absent des débat du style "Debian est tellement plus rapide qu'Ubuntu". Pour prendre un exemple concret, les tests sur Fedora qui ont suivi ceux sur Ubuntu ont montré que Fedora se démarque très peu d'Ubuntu et Ubuntu 7.04 conserve une nette largeur d'avance sur toutes les versions confondues.
Il ne s'agit pas de se servir de ces résultats pour savoir vers quelle distribution revenir mais de les étudier afin de déterminer quels sont les éléments qui ralentissent les version actuelles. Pour faire progresser les distributions Linux il faudra effectuer le plus de tests possibles en modifiant la distribution actuelle. Il faut aussi installer d'autres distributions récentes et moins récentes pour avoir des points de référence, qui vont permettre d'atteindre des objectifs de rapidité. Une fois que l'on a déterminé quelle est la vitesse maximale a atteindre, les possibilités de modification de la distribution a améliorer sont nombreux, on pourra par exemple : recompiler son noyau avec différentes options, supprimer certains services, utiliser différentes versions de drivers, recompiler certains programmes, changer d'environnement de bureau, etc...
Une méthode intéressante pourrait être de faire une installation minimale et d'insaller chaque composant supplémentaire, en les intercalant de benchmarks, jusqu'a trouver les composants coupable des ralentissement. Il faut bien sur pour cela que la distribution minimale atteigne les objectifs de vitesse désirés, et heureusement l'installation minimale sera plus facile a modifier qu'une installation complète (moins de choix de composants a modifier).
Dans tout les cas, une seule chose est sûre : un linux est un linux : n'importe quelle distribution peut être modifiée afin de ressembler point par point a une autre même si cela demande un lifting conséquent.
Passons maintenant a l'installation de PTS. Avant toute chose il est très conseillé de s'inscrire sur Phoronix Global cela permettra de regrouper tout les tests effectué sur une page et d'y avoir facilement accès. Ensuite il faudra installer quelques dépendances pour faire fonctionner PTS, il s'agit de php5-cli et php5-gd. On pourra télécharger PTS en .deb pour Ubuntu ou Debian, ou ses sources pour les autres distributions. Dans le 2ème cas, aucune compilation n'est nécessaire puisque PTS est écrit en PHP, un simple make install suffira.

Une fois installé il faudra installer les différents tests désirés. Ceux qui ont beaucoup de temps a perdre et beaucoup d'espace disque pourront télécharger la totalité des tests en tapant phoronix-test-suite install universe. Les plus raisonnables choisiront judicieusement les tests en tapant phoronix-test-suite list-tests pour afficher la liste des tests ou phoronix-test-suite list-suites pour afficher les suites qui sont des regroupement de tests par thème (des meta-paquets en quelque sorte). Une fois téléchargé et installé (certains tests demandent une phase de compilation), on peut lancer les tests avec phoronix-test-suite benchmark <nom_du_test>.

Voici le lien vers ma page sur Phoronix Global, qui devrait s'étoffer au fil du temps: http://global.phoronix-test-suite.com/?k=author&u=strycore

La chasse aux octets : Baobab et FSLint

Il arrive toujours un moment ou l'on est a la recherche de quelques malheureux mega-octets disponibles sur son disque dur. Si auparavant (sous Windows) cette tache était fastidieuse et moyennement efficace, nous avons aujourd'hui des outils formidables qui permettent en deux temps trois mouvement de repérer les dossiers les plus consommateurs d'espace disque.
Il existe différents outils pour analyse l'usage de ses disques mais je mettrais surtout l'accent sur Baobab, disponible par défaut dans Gnome (aussi appelé Analyseur de l'usage des disques dans le Menu Applications > Accessoires ).
Il faut néanmoins savoir que leur équivalent KDE et Windows sont respectivement KDirStat et WinDirStat.



L'interface de Baobab est (comme toute bonne application Gnome) très simple d'accès et intuitive. On choisira au démarrage un répertoire, a analyser et quelques secondes ou minutes (selon le nombre de fichiers), Baobab affichera un rapport détaillé, avec représentation graphique a l'appui.
La représentation en cercles concentriques apporte un réel plus pour situer instantanément ou se trouvent les plus gros répertoire. Il est possible de naviguer dans le système de fichier en cliquant sur chaque segment de cercle et d'ouvrir une fenêtre Nautilus a l'endroit spécifié.
Mais autant analyser un répertoire c'est bien, analyser un disque physique c'est mieux. Et ceux qui connaissent le fonctionnement de l'arborescence Unix savent qu'il est difficile de distinguer plusieurs lecteurs physiques. Heureusement, Baobab possède une fenêtre d'option qui permettra de choisir le disque a analyser.
Si j'avais un seul regret a émettre sur Baobab, c'est l'impossibilité de rafraichir une partie de l'arborescence que l'on a scanné au départ, étant donné qu'une analyse complète peut être assez longue.

Pour faire un nettoyage plus complet, FSLint s'impose, cet outil va aller a la recherche de doublons, de fichiers temporaires, de liens cassés, ...
Il est disponible en ligne de commande et avec une interface graphique mais celle ci est encore perfectible du point de vue de son ergonomie. Si FSLint fait son boulot, je doute de son efficacité sur le traitement d'un grand volume de données. Il manque des options qui rendraient son utilisation plus agréable.
Bref, ce n'est pas avec cet outil que je vais effacer mes photos que j'ai en triple exemplaire, a moins de ne pas avoir saisi toutes les subtilités du programme.
Une prochaine fois j'aborderais le programme en ligne de commande fdupes, pour justement faire ce que je viens de dire plus haut : enlever les doublons dans une importante collection de photos.

Débuter le développement Gnome

J'ai trouvé un tutoriel qui devrait intéresser ceux qui veulent débuter le développement Gnome/GTK+ disponible à l'adresse suivante : http://www.gnome.org/~newren/tutorials/developing-with-gnome/.
Cette documentation ne se veux pas spécifique a un langage en particulier, même si certains points abordés sont réservés à des langages compilés comme le C ou le C++. Même pour ceux qui souhaitent s'orienter vers les langages Python ou Mono, les informations données sont utiles pour comprendre le fonctionnement général de Gnome et sera d'une très grande aide pour démystifier certains termes récurrents utilisé dans le développement.
A noter, qu'il s'agit uniquement d'un point de départ pour pouvoir comprendre les bases et ce tutoriel ne permettra pas de commencer à écrire des applications, toutefois c'est une étape nécessaire et le tutoriel est suffisamment condensé pour ne pas être trop rébarbatif.

Retour sur 2 ans d'utilisation d'Ubuntu

Après avoir utilisé Ubuntu comme système d'exploitation principal pendant deux ans, je voudrais dresser un bilan de ce qui a changé sur mon utilisation des outils informatiques.

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Wake On Lan

Le Wake On LAN est une fonction qui permet d'allumer sa machine via un paquet envoyé a la carte réseau. Cette option est disponible sur la plupart des cartes mères modernes possédant un chipset ethernet intégré et doit être activer dans les options du BIOS (sur certains BIOS cette option est appelé Wake On PCI).
Nous verrons comment utiliser le Wake On LAN avec la ligne de commande , puis comment automatiser ceci avec cron et enfin comment allumer sa machine a partir d'une page web avec un script PHP.

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Beryl

Ceux qui utilisent le gestionnaire de fenètre Beryl auront peut être remarqué le passage a la version 0.2 , cette version est considérée comme stable ,donc c'est officiel Beryl n'est plus expérimental.
On peut regretter l'absence de quelques plugins presents dans la version SVN , cependant les plus intéressants (capture video et wallpaper manager) n'était pas encore finalisés lors de mon dernier test de la SVN.

Montrez nous le code , Mr Ballmer

Steve Ballmer , CEO de Microsoft a affirmé il y a quelques temps que Linux viole la propriété intellectuelle de Microsoft, sous le ton de la menace. Ses accusations restent très floues et nulle part il ne précise quel composant de Linux utiliserais du code Microsoft.
Le site Show Us The Code fait une demande très simple : Il demande dans une lettre ouverte a Microsoft de montrer les morceaux de codes impliqués , et si besoin est ce code sera retiré du noyau ou système puis réécrit. Il est clairement écrit que toute absence de réponse de la part de MS lui donnerais tort et prouverais son coup de bluff.
Il est aussi possible que les accusations de Microsoft aient un rapport avec un brevet logiciel et non une partie de code (Leur code source étant fermé comment les developpeurs Linux ont ils bien pu le voler ?). Cette option est d'autant plus sournoise qu'on sait que Microsoft pose des brevets sur tout et n'importe quoi (comme le double clic par exemple !)
Il n'est pas inutile de rapeller que les brevets logiciels sont diamétralement opposés a la philosophie du logiciel libre, au delà du logiciel propriétaire c'est une idée ou un concept qui deviens propriétaire.
Tout simplement ridicule.

Acces en écriture sur le NTFS enfin en version finale

La version finale du driver NTFS-3G est sortie en version stable et finale , ce qui va changer beaucoup de chose pour les utilisateurs de linux utilisant aussi windows. Les données qui jusqu'a maintenant ne pouvaient qu'etre lues sont accessible aujourd'hui en écriture, et cela sans craindre d'instabilités . Pour ceux qui souhaitent l'utiliser , un dépot Ubuntu a été mis en place ce qui évitera l'étape rébarbative de la compilation et un tutoriel est disponible ici

Nouveau Kernel , Anti spam et Wine

Je viens d'apprendre la sortie de la version stable du noyau 2.6.20. Pas grand chose de nouveau mis a part les diverses amélioration habituelles , ce noyau servira pour la prochaine release d'Ubuntu (Feisty Fawn). Je vais surement utiliser ce noyau pour mon usage personnel afin de résoudre un bug lié au bluetooth. En effet , je possède un adaptateur BT pour mon kit clavier souris , que je dois débrancher puis rebrancher a chaque reboot. Il existe un autre moyen de contourner ce problème qui est la desinstallation des programmes bluetooth mais dans ce cas je ne peux pas utiliser le dongle comme récepteur normal ,pour un téléphone par exemple.

Aujourd'hui c'est des centaines de spams qui vont partir aux oubliettes, pour ne plus jamais revenir j'espère. J'ai installé le plugin SpamClear 2.0 pour DotClear qui semble faire du bon boulot. Reste encore a supprimer les milliers de trackbacks correspondant a du spam.

Encore un frein de moins a la migration des postes sous Linux ! Un des principaux obstacles qui pousse les gens a rester sous Windows ce sont les logiciels propriétaires uniquement présents sur cet OS. Maintenant les utilisateurs de la suite Macromedia peuvent aussi utiliser un OS libre puisque les dernières versions de Wine permettent de faire fonctionner parfaitement Dreamweaver, Flash et Fireworks dans leur dernière version (la version 8).
Un autre poid lourd arrive aussi sur Linux avec Adobe Photoshop CS 2 qui est fonctionnel mais qui nécessite de prendre une installation faite sur windows.
Pour les jeux , c'est Oblivion qui arrive a grands pas dans le monde du Linux , certaines personnes ont réussi a le faire tourner même si cela reste au stade expérimental et nécessite quelques bidouilles. On peut espérer un support stable de ce jeu pour les prochaines versions a venir.

Powered by Ubuntu

une semaine après être revenu sous Ubuntu , j'ai fini de paufiner mon installation.

Au menu :
Kernel 2.6.19.1
Drivers NVIDIA 96.31
Beryl 1.4

Les drivers NVidia ne semblent poser aucun problème avec ce noyau et Beryl est de plus en plus au point.
S'il fallait avoir recours a une astuce pour lancer des jeux OpenGL par dessus Beryl , ce n'est maintenant plus necessaire. Après un essai sur Doom3 , il n'y a pas de ralentissements ni de bugs graphiques.
Globalement , le système d'exploitation est très réactif et n'a rien a envier a Debian (il est vrai qu'être en RAID0 ca aide aussi)
Les supposés bug et instabilités de Edgy n'ont toujours pas pointés le bout de leur nez et je doute qu'ils y arrivent un jour.
Bref, quoi qu'en disent ses détracteurs Ubuntu est définitivement un système rapide et stable.

Debian c'est fini

Pour commencer je présente la situation :
Après de nombreuses années passées sous Windows et n'utilisant Linux que sur un serveur , j'ai fait le pas pour migrer mes autres machines sur Linux pour mon usage quotidien. Après une rapide recolte d'information sur les distributions en vogue, je me dirige vers Ubuntu.
Ma première installation date du jour de la sortie de Dapper Drake en Avril 2006 et cette installation a tenu bon jusqu'à aujourd'hui. Pourtant cette installation n'a pas été utilisée avec douceur : upgrade de Dapper vers Edgy Beta puis Edgy Final , installation de moult paquets plus ou moins utiles venant de dépots divers et variés (dont certains fait maison pas forcement dans les règles de l'art) , trois environnements graphiques (Gnome, KDE et E17), etc ...

Bref j'ai voulu avoir un système plus propre , plus rapide et au lieu de remettre Edgy Eft j'ai voulu essayer Debian Eft (puis Sid quelques jours après).
Après tout sans Debian pas d'Ubuntu alors il fallait bien voir ce que celui ci avait dans le ventre.
Un des points les plus positifs est la mise à jour des paquets qui sont très récent et ce n'est pas instable contrairement à ce qui est affiché partout.
Il y a aussi un léger gain de rapidité sur le lancement des applications mais rien de bien flagrant.
Au départ l'expérience Debian était très similaire a Ubuntu, en quelques minutes j'avais un bureau Gnome identique a l'ancien. J'ai aussi remis la commande sudo car Ubuntu m'avait donné l'habitude de ne pas utiliser le compte root. L'installation des logiciels indispensables se fait sans soucis, même les propriétaires (Flash Player, codecs Win32 , pilotes NVidia ...) mais les choses se gâtent pour Java et Firefox !
J'utilise java pour pouvoir utiliser Eclipse qui me sert a coder en PHP. La machine virtuelle de Sun n'étant pas dans les dépots je suis un tutoriel permettant d'installer la version officielle. Et la c'est le drame ! L'installation se passe sans problèmes mais une fois installé Eclipse met plus de 2 minutes a se lancer , de plus il plante régulièrement.
Il y a aussi le cas de Firefox, pour des raisons de logo et nom sous trademark et de morceaux de programme proprios les développeurs de Debian ont décidé de forker pour faire un navigateur 100% libre appelé Iceweasel. (Il en est de même pour thunderbird).
N'ayant pas envie d'utiliser un fork de Firefox j'installe la version du site officiel. Cependant Iceweasel est toujours la et même en lançant le binaire officiel je n'ai pas le comportement originel. Un clic du milieu m'envoie un message d'erreur, les popups s'ouvrent dans des onglets provoquant le redimensionnement de la fenêtre et plus grave que tout , la mise en page des site est sensiblement modifiée !
Voici un exemple en image :

On n'a pas droit aux polices lissées d'Ubuntu , la graisse et la taille ne sont pas respectées, les couleurs des formulaires ne sont pas prises en compte.

Je sais qu'il existe une solution à tout ,je pourrais chercher comment lancer PHPEclipse en moins de 10 secondes ou avoir un bon rendu sous Firefox mais a vrai dire j'ai d'autres projets en tête comme me remettre au C++ ou configurer un serveur Webmail / IMAP.
Pourquoi installer Debian si c'est pour chercher a refaire Ubuntu ? D'autres personnes plus compétentes que moi l'ont déja fait et ont crée la distribution Linux la plus utilisée au monde.
Donc quitte a optimiser un système je préfère optimiser Ubuntu, qui a l'avantage de proposer une base plus viable pour l'utilisation quotidienne de mon système.

Les répertoires /home , /etc et /var sont sauvegardés , l'ISO de Edgy Eft est gravée , Ubuntu me revoila !

Installation exerimentale d'Ubuntu Edgy Eft

La prochaine version d'Ubuntu nommée Edgy Eft est prévue pour le 23 octobre, j'ai voulu l'essayer un peu avant l'heure...
Autant prévenir tout de suite : je n'ai pas fait les choses dans les règles de l'art. Au lieu de repartir sur une installation propre avec une ISO téléchargée sur le site, j'ai modifié la liste de mes dépots logiciels en remplacant toutes les occurrences de dapper par edgy puis en mettant a jour mon système. J'avoue que ca n'a pas été chose aisée, beaucoup de paquets se sont retrouvés corrompus, avec des dépendances brisées. Néanmoins en bricolant un peu je suis arrivé a faire l'upgrade complète. (J'ai du par exemple désinstaller XGL, qui se trouve sur des depots autres que ceux d'Ubuntu et donc non compatible avec Edgy). Un fois l'upgrade terminée , tout fonctionne mais pas forcement aussi bien qu'avant. Je met en cause ma méthode sale pour updater. Autre point faible de cette méthode : il est plus difficile d'apprécier les nouveautés propres a Edgy puisqu'on part sur une configuration prévue initialement pour Dapper. Mon système reste tout de même utilisable pour mon usage quotidien mis a part pour les jeux (peut être qu'en réinstallant les drivers NVidia ?), et mon problème de perte de connexion NFS n'est pas résolu (a quand la distribution qui répare les routeurs).

Regler les problemes de son avec Flash sous Firefox

Sous Ubuntu il est impossible d'avoir le son des animations flash quand une autre application utilisant le son est lancée. En attendant la sortie du plug in flash 9 pour linux voila une petite astuce pour regler ce problème.

installer alsa-oss via synaptic ou dans une console avec : sudo apt-get install alsa-oss

puis editer le fichier /etc/firefox/firefoxrc avec les droits root : sudo gedit (ou kate) /etc/firefox/firefoxrc

Remplacer FIREFOX_DSP=”none” par FIREFOX_DSP=”aoss”

Fini le temps ou on m'envoyait des lien vers youtube dont je ne pouvais pas profiter a cause d'amarok qui était ouvert.

Merci a Cyrille pour l'astuce ;)

Edgy s'annonce plutot bien

Ce billet énonce toutes les améliorations apportés a Edgy Eft, la future version d'Ubuntu. Voila qui donne envie de l'installer avant octobre pour l'essayer.

Nautilus scripts

J'ai parlé dans ce billet de Automatix, qui permet d'installer automatiquement certains programmes sous Ubuntu.
L'un d'entre eux, surement le plus léger en taille est tellement utile qu'on se demande pourquoi ces fonctionnalités ne sont pas présentes par défaut dans Gnome.
Il s'agit de Nautilus scripts et il permet a partir du menu contextuel sous Nautilus d'effectuer 3 choses :

  • Gedit root : le scénario est typique, on navigue dans ses fichiers système a la recherche d'un fichier de configuration et quand on va pour l'éditer on s'apercoit qu'il est ouvert en lecture seule (permissions oblige). Alors la on grogne , et on ouvre une console , puis cd machin , sudo gedit truc. Maintenant c'est clik droit, on tape son mot de passe et c'est parti.
  • root nautilus here : la aussi scénario vu et revu, on veux installer une police ou le dernier script genial pour Gimp , donc on part a la recherche de l'emplacement de ces choses la (il faut avouer qu'un gestionnaire de fichier c'est plus pratique que de se balader dans son disque a grands coups de cd et de ls) et une fois trouvé on essaye de copier les fichiers : "Vous n'avez pas les droits pour écrire sur cet emplacement". Maintenant clik droit , root nautilus here et une nouvelle fenètre s'ouvre avec les droits du tout puissant.
  • Search here : L'outil de recherche de gnome n'est pas forcement futé. Il s'obstine a vouloir chercher dans votre home alors qu'on n'y est pas forcement dans son home. La : clik droit -> search here et enfin une recherche de fichiers un minimum intelligente.


Bref des fonctions simples (il suffit de jeter un coup d'oeil aux scripts) et très utiles. J'espere que les développeurs de Gnome prendront note pour leur prochaines versions.

La Bonne Action de la semaine

Linux est un système étrange, je me met a faire des choses que je n'aurais jamais fait auparavant (sous Windows)

1ere chose : Je me suis inscrit sur le conteur Ubuntu, ce qui ne sert strictement a rien, mis a part me voir attribuer un numéro. Matricule 6721 au rapport !


2eme chose : J'ai commandé gratuitement frais de ports compris, 5 CD de Ubuntu Dapper Drake via le site Shipit. Ce n'est pas non plus très utile puisqu'il n'est pas necessaire d'attendre 1 mois pour graver 5 fois une image ISO téléchargée en 2 heures. Mais un OS complet , c'est une bonne idée cadeau et un CD original avec une pochette montrant des gens faisant la ronde ça a quand même plus de classe.

Et en vrac :

  • J'ai compris après deux jours de galères que le firewall était l'ennemi du partage NFS, j'avais pourtant ouvert les ports correspondants , plus rien ne fonctionnait. Finalement j'ai fait ce que j'aurais du faire depuis le début, j'ai enlevé toutes les restrictions de ma machine client et ca remarche !
  • J'ai comme l'impression que Xgl a perdu en stabilité, alors oui c'est toujours un programme experimental mais il y a quelques semaines il marchait presque parfaitement.
  • Tout linuxien a du passer par la, et je suis pris par le dilemne Gnome VS KDE. Il m'arrive de penser a passer tout sur KDE mais la vérite est que les deux sont bons, et qu'il est difficile de faire un choix.
  • Les utilisateurs d'Ubuntu connaissent Easy Ubuntu qui permet d'installer rapidement sur une installation toute fraiche des programmes indispensables tel que le plugin Flash, les drivers Nvidia, codecs. Automatix en revanche est moins connu mais il propose de faire la même chose avec plus de choix. Ici on ne se limite plus aux logiciels non libres , il y a tout ce qui est utile mais pas installé par défaut. On notera la presence de logiciels comme google earth et Picassa ainsi qu'Azureus qui ne sont habituellement pas disponibles sur les dépots.
  • Après une période avec ICQ c'est maintenant Gtalk qui refuse de se connecter via Kopete. En ésperant une mise a jour prochaine ...