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Balise - linux

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Benchmark de UT2004 : Ubuntu 8.10 vs Windows 7 vs Arch Linux

Les benchmarks de Phoronix font de plus en plus parler d'eux ces derniers temps, avec dernièrement un match de Fedora 10 contre Ubuntu 8.10 (un beau match nul).
Mais s'il y a un reproche que je ferais a Phoronix c'est celui de ne pas inclure les systèmes Windows dans ses tests ni d'utiliser des distributions réputées comme rapides. Bref, l'idée de départ est de porter PTS sous Windows (autant que possible car tout les programmes du benchmarks ne sont pas présents sur Win) et donc voila un premier résultat qui met face à face :

  • Ubuntu 8.10
  • ArchLinux
  • Windows 7 pre-beta

Je regrette juste de ne pas avoir fait de tests sur Windows XP mais malheureusement il n'est pas installé sur ma machine.
Le benchmark lancé était UT2004 en 1024x768 avec les réglages de PTS 1.4 c'est a dire les paramètres :
as-convoy?spectatoronly=1?numbots=8?quickstart=1?attractcam=1 -benchmark -seconds=120 -nosound
Et voila les résultats : (cliquez dessus pour agrandir)
Donc première surprise, ce sont les détracteurs d'Ubuntu qui peuvent se la fermer, avec un gros vainqueur du coté d'Intrepid Ibex. Archlinux est réputé pour être une distribution beaucoup plus rapide qu'Ubuntu, qui serait sensé se trainer comme un veau. Nous voyons bien qu'ici que lorsque l'ont sort les chiffre, la réalité est toute autre. J'ai toujours douté de la crédibilité des détracteurs d'Ubuntu, sans pour autant refuser de les croire. Cependant il faut avouer qu'ici, rien ne permet de leur donner raison. Attention toutefois a ne pas tirer de conclusions hâtives car c'est un test unique et seuls des benchmarks supplémentaires peuvent confirmer ces résultats.
Deuxième surprise, c'est la faible performance de Windows 7 pour UT2004 qui traditionnellement tourne mieux sur Windows que sur Linux, ce qui est moins surprenant en revanche c'est la performance moindre en OpenGL par rapport a Direct3D (J'avais déjà constaté une baisse de performances de l'OpenGL avec Vista).
Troisième point remarquable et un autre mythe qui se brise, c'est le faible impact de Compiz Fusion sur les résultats : moins d'une image par seconde. La aussi, d'avantages de tests seraient nécessaires pour confirmer cela mais personnellement je ne coupe que rarement Compiz pour jouer depuis longtemps ...

NAS Synology DS107+ : Linux friendly !

Avoir un serveur domestique peut être très pratique, ce n'est pas sans inconvénient. Le premier est le bruit, surtout dans un petit appartement ou le serveur sera toujours suffisamment prêt du lit pour être entendu la nuit. La seconde est la consommation électrique causée par la machine fonctionnant en permanence. Je n'ai pas encore chiffré ça mais on le sent passer lorsqu'on reçoit la facture EDF.
Pour ces raisons, j'ai décidé d'investir dans un NAS (Network Attached Storage), qui est grosso modo un disque dur externe que l'on branche sur son résau au lieu de le brancher en USB.
Enfin cette description était valable il y a quelques années car aujourd'hui les NAS offrent beaucoup plus de possibilités. Mon choix s'est porté sur le Synology DS107+, version boostée du DS107 avec un processeur ARM à la place du PowerPC, et 128Mo de RAM. Choix que je ne regrette pas du tout car j'aurais été frustré d'avoir une machine moins puissante, finalement les 40 € de différence se justifient totalement.
Sur le papier, la machine est assez alléchante : en plus de la fonction de base de partage réseau (Samba), le boitier offre un serveur FTP, un serveur web, une fonction de backup sur disque USB, le téléchargement Bittorent, la prise en charge d'imprimantes USB, de caméra de surveillance IP et quelques autres bonus. Malheureusement aucun support Linux n'est indiqué mais en surfant sur le web je vois que différents utilisateurs Linux utilisent des NAS de ce type. Tant pis si je dois utiliser Samba au lieu de NFS ...
Je commande donc le boitier avec un disque SATA III d'un petit Téra-Octet chez mon ancien employeur LDLC.fr. Le colis arrive très rapidement (commandé le vendredi, reçu le lundi) et il s'avère que dans la réalité le boitier est ... bien meilleur que sur le papier !
L'installeur fourni est uniquement pour Windows (une version MacOSX existe aussi) mais il est 100% compatible avec Wine ! Un double clic sur l'icone de Setup et tout se déroule sans problème, aucune complication supplémentaire par rapport a Windows.
Ensuite je me rends compte que toute les fonctionnalités n'étaient pas forcément affichées en boutique : le partage des fichiers peut aussi se faire avec NFS (yay !), le serveur Web gère les sous domaines et https ! On peut aussi télécharger sur emule (bon ok, emule c'est devenu de la merde) en plus de bittorent. Et last but not least ... il y a un accès ssh au NAS, en root s'il vous plait.
Avec un accès ssh, cela ouvre beaucoup de possibilités mais ce n'est pas encore fini ! Le Synology propose aussi le téléchargement de logiciels par un gestionnaire de paquets (ipkg) et une importante communauté offre de nombreux logiciels, ce qui fait que je peut retrouver mon serveur SVN.
Il est agréable de voir qu'il existe encore en 2008 des constructeurs qui proposent du matériel ouvert, adaptable a tout les besoins, et qui ne prends pas ses utilisateurs pour des crétins. Et oui, le code source est en GPL et il est disponible sur le site du constructeur.

Phoronix Test Suite : Le benchmarking sur Linux

Phoronix est un webzine anglophone traitant de l'actualité hardware mais sur Linux. On y trouve aussi bien des articles sur les dernières cartes graphiques que sur les dernières distributions et les jeux vidéo. C'est a ma connaissance le seul site disposant d'un information aussi complète sur le matériel compatible Linux, le plaçant d'emblée comme une référence incontournable. (Et je conseille fortement de s'abonner au flux rss ).
Comme tout site testant du matériel, les articles vont contenir de nombreux benchmarks, permettant d'évaluer les performances du hardware ou du software. Si les outils de benchmark sont nombreux sur Windows on ne peut pas en dire autant pour Linux. Ca ne signifie pas qu'il est impossible de mesurer les performances logicielles sur Linux, mais juste qu'il est plus compliqué d'obtenir des résultats pouvant être présentés dans un article.
Phoronix s'est servi de son expérience de 4 ans dans le benchmarking pour nous offrir un outil très complet : Phoronix Test Suite ou PTS en abrégé.
J'ai suivi depuis le lancement de ce programme les évolutions et les mises a jours sans pour autant tenter son installation, puis avec l'annonce de Phoronix sur la dégradation des performances d'Ubuntu au fil des versions, je me suis dit qu'il serait bien de constater ça par soi même. En effet, s'il y a un reproche qui est fait à Ubuntu par les utilisateurs expérimentés c'est sa prétendue lourdeur et ici Phoronix le démontre par des chiffres. Les benchmarks sont le seul argument recevable quand il s'agit de discuter de la rapidité d'une distribution et malheureusement ils sont trop souvent absent des débat du style "Debian est tellement plus rapide qu'Ubuntu". Pour prendre un exemple concret, les tests sur Fedora qui ont suivi ceux sur Ubuntu ont montré que Fedora se démarque très peu d'Ubuntu et Ubuntu 7.04 conserve une nette largeur d'avance sur toutes les versions confondues.
Il ne s'agit pas de se servir de ces résultats pour savoir vers quelle distribution revenir mais de les étudier afin de déterminer quels sont les éléments qui ralentissent les version actuelles. Pour faire progresser les distributions Linux il faudra effectuer le plus de tests possibles en modifiant la distribution actuelle. Il faut aussi installer d'autres distributions récentes et moins récentes pour avoir des points de référence, qui vont permettre d'atteindre des objectifs de rapidité. Une fois que l'on a déterminé quelle est la vitesse maximale a atteindre, les possibilités de modification de la distribution a améliorer sont nombreux, on pourra par exemple : recompiler son noyau avec différentes options, supprimer certains services, utiliser différentes versions de drivers, recompiler certains programmes, changer d'environnement de bureau, etc...
Une méthode intéressante pourrait être de faire une installation minimale et d'insaller chaque composant supplémentaire, en les intercalant de benchmarks, jusqu'a trouver les composants coupable des ralentissement. Il faut bien sur pour cela que la distribution minimale atteigne les objectifs de vitesse désirés, et heureusement l'installation minimale sera plus facile a modifier qu'une installation complète (moins de choix de composants a modifier).
Dans tout les cas, une seule chose est sûre : un linux est un linux : n'importe quelle distribution peut être modifiée afin de ressembler point par point a une autre même si cela demande un lifting conséquent.
Passons maintenant a l'installation de PTS. Avant toute chose il est très conseillé de s'inscrire sur Phoronix Global cela permettra de regrouper tout les tests effectué sur une page et d'y avoir facilement accès. Ensuite il faudra installer quelques dépendances pour faire fonctionner PTS, il s'agit de php5-cli et php5-gd. On pourra télécharger PTS en .deb pour Ubuntu ou Debian, ou ses sources pour les autres distributions. Dans le 2ème cas, aucune compilation n'est nécessaire puisque PTS est écrit en PHP, un simple make install suffira.

Une fois installé il faudra installer les différents tests désirés. Ceux qui ont beaucoup de temps a perdre et beaucoup d'espace disque pourront télécharger la totalité des tests en tapant phoronix-test-suite install universe. Les plus raisonnables choisiront judicieusement les tests en tapant phoronix-test-suite list-tests pour afficher la liste des tests ou phoronix-test-suite list-suites pour afficher les suites qui sont des regroupement de tests par thème (des meta-paquets en quelque sorte). Une fois téléchargé et installé (certains tests demandent une phase de compilation), on peut lancer les tests avec phoronix-test-suite benchmark <nom_du_test>.

Voici le lien vers ma page sur Phoronix Global, qui devrait s'étoffer au fil du temps: http://global.phoronix-test-suite.com/?k=author&u=strycore

Premiers pas avec le XO Laptop d'OLPC

J'ai récemment fait l'acquisition du portable XO Laptop via le programme give one get one. Comme le programme est réservé a l'amérique du nord , j'ai fait expédier la machine en France par l'intermédiare de mon frère, étudiant aux etats unis. Je ne m'attarderais pas sur la description du projet OLPC qui a été largement décrit autre part mais sur la machine en elle même : le XO Laptop.

J'ai reçu le portable le 19 janvier, ce qui m'a laissé le temps d'explorer ses capacités avant de donner mon impression.
Tout d'abord, que reçoit on avec le XO ? Le packaging est très sobre : Un emballage en carton recyclé, une lettre d'OLPC , un guide de mise en route rapide, la batterie, l'adapteur secteur et finalement le portable. Donc rien de superflu , ca fait plaisir.
La batterie livrée est déja chargée ce qui m'arrangais bien étant donné qu'il me manquait l'adaptateur secteur US vers FR (J'en ai eu un qui fait tout les pays existants pour 30 € , quelle bande de voleurs ce Virgin megastore ...)
A l'allumage , la seule configuration nécessaire est de rentrer son nom et de choisir les couleurs de son bonhomme xo. On atteri ensuite sur l'interface du laptop : Sugar.
Sugar, est prévu pour être utilisé par des enfants et cela se voit : tout est d'une simplicité enfantine et par consequent les fonctionnalités prennent un bon coup dans l'aile. C'est minimaliste au possible mais par forcément très réactif (tout est écrit en python, les développeurs eux même reconnaissent que ce n'est pas le meilleur moyen d'avoir une interface hyper réactive).


Interface Sugar

L'interface permet de se connecter a des réseaux WIFI, et de lancer des applications (appellées activités). Tout est concu de manière très miimaliste étant donné que la cible principale sont de très jeunes enfants. En revanche les possibilités offertes sont assez vastes : Dessin , traitement de texte, initiation a la programmation (langage dérivé du Logo des ordinateurs Thompson et Python ), et quelques autres. Les applications sont prévues pour être partagées avec les autres XO Laptop sur le réseau, je n'ai pas pu tester ces fonctions, n'ayant pas d'autre XO a proximité mais les possibilités de travail collaboratif semblent intéressantes.
Le principal obsacle auquel je me suis confronté est le fait qu'il n'est pas possible d'installer d'autre OS ou d'exécuter des programmes non signés par OLPC sans posséder une clé d'activation. Ca laisse un amer gout de logiciel propriétaire mais qui est vite effacé par facilité pour obtenir cette clé (il suffit de cliquer sur un lien sur la page d'acceuil du navigateur et la clé est créée dans les 24 heures. Avant d'obtenir cette clé j'ai installé avec succès Opera, Adobe Flash 9, vncviewer, ssh, scummvm ce qui donne déja de bonnes possibilités a la machine. Une fois la clé d'activation arrivée, j'ai pu installer Debian Etch très simplement avec ce tutoriel. Le tuto propose d'installer Gnome comme bureau par défaut, j'aurais pensé a un bureau plus léger étant donné les caractéristiques de la machine comme E17 ou Fluxbox mais il faut avouer que Gnome est de loin mon environnement préféré alors pourquoi pas, après tout ...
Compte tenu des capacités du XO, il se trouve que Gnome tourne plutot bien. C'est plus lent certes mais ça reste utilisable. Même si c'est agréable d'avoir Gnome, il reste un environnement trop lourd pour pour une si petite machine.
Le problème avec Debian c'est que même si c'est une mise a jour proposée par OLPC elle ne supporte pas directement le matériel du XO. Je n'ai pas réussi a monter mon lecteur de carte SD, lil n'y a pas de driver pour la carte son, le driver video est très limité et les touches de fonction du clavier ne sont pas prises en charge.
Avant de faire face a tout ces problèmes j'ai décidé de retourner sur la Fedora de base, surtout quand j'ai appris qu'il était possible d'avoir XFCE a la place de Sugar. En effet mon but n'est pas de supprimer l'environnement d'OLPC mais de rajouter des distributions supplémentaires en bootant sur des clé usb ou cartes SD, la procédure pour installer Debian via le wiki d'OLPC ne permet pas de retourner vers la fedora installée par défaut (ou alors je n'ai pas trouvé comment , car les fichiers de la fedora sont toujours présent sur la mémoire flash).
J'ai donc réinstallé le système par défault , par une procédure très simple expliquée ici qui consiste a copier 2 fichier sur une clé usb et appuyer sur les boutons du gamepad au démarrage.
Je suis donc revenu sur l'interface par défaut d'OLPC, en vue d'installer d'autres distributions sur des média séparés comme une carte SD ou une clé USB.
Maintenant que je suis revenu sur Fedora 7 je vais essayer d'installer XFCE pour me passer de l'interface Sugar et installer d'autres distributions comme Ubuntu Gutsy, Debian Etch ou Damn Small Linux sur des supports amovibles.